Une hausse des expositions :
En Commission de téléphonie mobile de la Ville de Paris, la CLCV a constaté que la plupart des simulations d’exposition aux ondes atteignent 3 à 5 V/m, quand la moyenne nationale des mesures est de 1 V/m. Plus grave, le président de la commission considère que des expositions à 3 ou 4 V/m sont « faibles ».
Une absence de transparence :
La CLCV dénonce des simulations non conformes aux directives de l’Agence des Fréquences prévues par la loi n°2015-136 du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques.
Carton rouge : Les opérateurs refusent de fournir les données techniques précises utilisées pour faire leurs simulations.
Des informations tronquées :
Les opérateurs ne font pas leurs simulations sur les points les plus exposés des immeubles, la CLCV et l’Agence des Fréquences réclament des simulations sur les points hauts les plus exposés.
Des locataires laissés pour compte :
Une mairie d’arrondissement signale que la présence d’antennes sur les toits au-dessus de chambres de bonnes a conduit les locataires successifs à déménager.
Ce que la CLCV avait déjà dénoncé sur un autre site.
Mais que font nos vaillants élus pour les défendre ?
Catherine Bidois
Mai 2017