Démarchage téléphonique : restez vigilants

Suite à un démarchage téléphonique Monsieur B, séduit par les publicités de l’opérateur Bouygues Télécom, a acheté deux forfaits avec deux smartphones avec engagement sur 24 mois en octobre 2022.

Dès réception de sa facture il se rend compte que les frais sont trop importants pour son budget et exerce, par téléphone, son droit de rétractation tel que prévu à l’article L221-18  dans les délais légaux.  Monsieur B reçoit alors un bon de retour par internet, qu’il joint à ses envois.

Toutefois, Monsieur B se trompe d’adresse pour effectuer ce retour et les deux Chronopost lui reviennent.

Alors la belle mécanique se grippe ! car, hélas, un paquet a été ouvert et un des appareils  volé. Si l’assurance Chronopost fait son affaire de ce vol, l’opérateur revient sur la résiliation des contrats et adresse des factures qui effraient Monsieur B : l’opérateur réclame à son client  deux factures d’un montant de 689,82€  et 843,51€.

Monsieur B ne sait plus que faire et il ne veut pas renvoyer le téléphone restant, de peur qu’il soit également volé.  Monsieur B  vient demander l’aide de la CLCV.

La CLCV rédige  la réclamation de Monsieur B au service client, qui ne répond pas à sa requête et transmet le dossier à une société de recouvrement en février 2023.

Monsieur B est très inquiet. Toutefois,  force est de constater que « l’ardoise » a baissé à hauteur de 843,51€.  La CLCV rassure Monsieur B et ensemble ils prennent contact avec la société de recouvrement, qu’ils informent de la contestation en cours auprès du service consommateur.

Après la saisine infructueuse du service consommateur, la CLCV se voit contrainte de saisir la médiation des communications électroniques.

Enfin, en septembre 2023, l’opérateur et notre adhérent se rangent à l’avis de la médiatrice consistant à annuler la totalité des sommes réclamées, et à renvoyer l’appareil encore en la possession de Monsieur B.

La CLCV Paris se félicite du bon fonctionnement de la médiation des communications électroniques et du bon vouloir de l’opérateur dans cette affaire. Même si c’est un peu long, 9 mois pour aboutir, et un peu stressant pour le consommateur dès qu’interviennent les sociétés de recouvrement.