(Source : www.mon-immeuble.com – www.velux.com )
L’édition 2017 du Baromètre VELUX de l’Habitat Sain, réalisé en collaboration avec les instituts Ecofys, Fraunhofer IBP et Copenhagen Economics, fait apparaître les corrélations saisissantes entre les conditions de logement et les risques sanitaires associés à l’exposition au froid ou à l’humidité.
Le Baromètre VELUX de l’Habitat Sain* révèle le coût sanitaire et social du mal-logement. Au-delà des enjeux énergétiques, économiques et climatiques, il s’agit aussi d’un enjeu majeur en termes de santé publique et de confort de vie pour les habitants.
Insalubrité de l’habitat : un fort impact sur la santé des Français
Manger ou se chauffer ? Tel est le dilemme auquel sont confrontés 49 millions d’Européens (soit 1 sur 10) à chaque nouvelle journée de froid. Et les conséquences sont lourdes : les personnes en situation de précarité énergétique, c’est-à-dire dans l’incapacité de se chauffer convenablement en hiver, sont deux fois plus nombreuses à souffrir de problèmes de santé.
Le risque d’asthme est 40% plus élevé chez les Français dont le logement est exposé à l’humidité ou à la moisissure.
82 milliards d’euros : le coût annuel des affections respiratoires en Europe
Les particuliers ne sont pas les seuls à payer le prix du mal-logement : le coût direct et indirect des seules affections respiratoires (parmi les nombreuses pathologies liées aux cadres de vie humides) s’élève à 82 milliards d’euros par an pour les États européens : 42 milliards pour les traitements liés à ces maladies et 40 milliards dus aux arrêts de travail et aux pertes de productivité consécutifs aux maladies.
« Nous savons instinctivement qu’il est mauvais pour la santé de vivre dans un logement humide. Cette étude donne la mesure du coût sanitaire du mal-logement pour les Européens mais aussi du coût financier qu’ont à supporter les sociétés européennes, faute de réhabilitation d’un parc immobilier vieillissant », déclare Catherine Juillard, Directrice Bâtiments Durables et Relations Institutionnelles chez VELUX France.
Les propriétaires du parc privé : acteurs clés de la rénovation
On compte 17,2 millions de maisons individuelles ou mitoyennes en France, un parc qui appartient à 82% à des propriétaires privés. Nombre d’entre elles nécessitent d’importants travaux de rénovation. L’habitat individuel représente plus de la moitié des logements concernés par des problèmes d’humidité.
Bien-être et économies d’énergie : les deux moteurs pour rénover
L’amélioration de la performance énergétique n’est pas la seule raison de rénover une maison : près de 2 Français sur 3 envisageraient une rénovation pour améliorer le confort et le bien-être de leur famille.
Combinées, ces deux incitations doivent jouer un rôle majeur pour lancer durablement la dynamique de rénovation énergétique en Europe. Nombreux seraient les effets vertueux : gains en santé, baisse du coût sociétal et réduction des émissions de CO2, mais aussi effet de catalyseur sur la croissance économique des pays européens.
Il suffirait de rénover 2% de l’habitat européen chaque année pour diminuer de moitié le nombre de logements humides à l’horizon 2050 ; le nombre d’Européens souffrant d’affections respiratoires dues à l’humidité s’en verrait réduit de 25%.
Le Baromètre VELUX de l’Habitat Sain met en évidence que l’amélioration du bien-être et du confort de vie dans l’habitat prime sur les économies d’énergie comme levier de motivation pour rénover son logement (65% contre 59%).
*Le Baromètre VELUX de l’Habitat Sain est constitué d’une série d’études pan-européennes visant à analyser les rapports entre logement et santé. Publié sous l’égide du Groupe VELUX, le Baromètre 2017 est le troisième du genre. Les éditions 2015 et 2016 étudiaient la façon dont les Européens appréhendent les bienfaits d’un habitat sain. Le Baromètre 2017 approfondit les conclusions du rapport 2016 en analysant l’impact de l’habitat sur la santé des Européens.